EXPO ‘Bijoux en DUO’ – Maison Chéret, Paris (FR) – 1er-19 Oct. 2013
Parcours du Bijou «Circuit Bijoux» – Paris – à partir de SEPT. 2013
De septembre 2013 à mars 2014




De septembre 2013 à mars 2014
De septembre 2013 à mars 2014
La galerie COLLECTION d’Ateliers d’Art de France prend le bijou ornemental et portable à contre-pied et le rend sculpture monumentale.
Fabien Ifirès provient du monde de la sellerie traditionnelle.
La marque, créée il y a deux ans, manifeste son attachement au savoir-faire (tout est cousu main), aux matières nobles et à la protection de l’environnement (cuir à 80% français, crin de cheval naturel, tannage végétal, cordons de soie produits par une entreprise du patrimoine Vivant parisienne…). Leurs collections, magnifiquement épurées, sont très bien commercialisées à l’étranger (au Japon, à Singapour, aux Etats-Unis, en Australie, au Royaume-Uni). parallèlement à notre exposition, Fabien Ifirès expose au MAD de New-York dans le cadre d’une exposition internationale sur le bijou contemporain. Les bijoux Fabien Ifirès se situent aux marges de plusieurs tendances. Les collections se calent sur celles de la haute couture. Leurs sautoirs, colliers et manchettes séduisent par leur nature luxueuse et «hermésisante», leur côté «Simone de Beauvoir», tout autant que par leur créativité audacieuse et totalement «underground».
Patricia Lemaire est une artiste animale et cérébrale.
Elle travaille autour de trois piliers : le corps, le bijou et l’espace. Le médium choisi est de l’ordre de la relation nouée entre ces trois acteurs, mais devient, par le contrepied qu’elle lui impose ou la noblesse qu’elle lui confère un nouveau, territoire d’expérimentation à part entière. La relation au corps est primordiale, et à la source de tout. Son premier outil de joaillier est la danse. Le corps convoque le rituel alimentaire, la survie, la communauté des hommes, le déchet – que Patricia Lemaire nomme relief et qu’elle a à cœur d’anoblir (os de poulet, queues de cerise sont parties intégrantes de la préciosité et de la beauté).
Patricia Lemaire produit selon elle des «pièces d’attitude et de comportement», qui n’ont pas besoin du corps pour vivre dans l’espace, même si elles s’en sont nourries. Autoportées ou sur socles, elles demandent à vivre sous toutes leurs faces, comme des sculptures. Mais imaginer porter un bijou d’exception (la couronne de la reine d’angleterre, par exemple, ainsi qu’elle aime à le dire à ses élèves de l’aFedap), son port virtuel en somme, suffit à faire bouger différemment chacun de nous dans l’espace. L’oeuvre est donc une sculpture dans l’espace, dont on peut fantasmer le port pour la faire évoluer différemment dans l’espace. Le corps n’est en ce cas pas nécessairement l’objet de destination, mais le relais éventuel et fantasmé du bijou. Le corps devient l’accessoire du bijou.
Le salon de la pièce unique et de la création contemporaine se tiendra du 7 au 9 juin 2013.
Situé à l’Espace des Blancs Manteaux, en plein coeur du Marais à Paris, Hors Série invite à sortir des sentiers battus pour venir à la rencontre d’une cinquantaine de créateurs issus des métiers d’art et découvrir leur nouvelles créations. Sculpteurs, céramistes, tourneurs sur bois, plasticiens ou encore joailliers, exposent pendant trois jours leurs plus récentes créations.
exposants BIJOUX : Agnès Moulinot — Andrea Piñeros — Aurélie Lejeune — Elsa Cernogora – Florence Croisier — Ghislaine Darlavoix — Marine Cauvin — Nathalie Gouliart — Stéphane Landureau — Suzanne Otwell-Nègre — Valentine Herrenschmidt — Aude Tahon — Galatée Pestre — Criska Jewels –
De l’antique granulation au travail de la pâte d’argent, de la réticulation (création de vagues en surface) à la chaleur de la fonte, en passant par la finesse du filigrane et la délicatesse du sertissage. Cette exposition ouvre les ateliers des créateurs au public et dévoile au passage quelques secrets de fabrication. Tout ceci au travers de créations issues du monde de la bijouterie-joaillerie toujours plus contemporaines et surprenantes les unes que les autres. Le métal précieux sous toutes ses formes. contemporaines ! 18 créateurs internationaux, 16 techniques d’orfèvrerie d’exception. Plus d’une centaine de pièces contemporaines à découvrir
Créateurs invités :
Aline Kokinopoulos — Angela Baduel Crispin (USA) — Antoine Boulay — Antoine Puygrenier — Carles Codina Armengol (Espagne) — Chao-Hsien Kuo (Finlande) — Claude Chavent – Criska (Christelle Caillaud) — Daniel Koch — Esty Grossman — Florence Adam — Giancarlo Montebello (Italie) — Jean Louis Hurlin — Natacha Dilnnaf (Flandin) — Patricia Lemaire — Sara Bran — Sophie Hanagarth — Stefano Marchetti (Italie) — Stéphane Landureau.
Aline Kokinopoulos
Claude Chavent - ‘Ecran’
Patricia Lemaire – Jardin d’hiver - copyright: ecliptique
Sara Bran – ‘Lace-Drum’ – 2010
Esty Grossman – Seaside-Pearl Ring
Sophie Hanagarth – Bracelet Traquenard
En parallèle de cet évènement, exposition
Du 20 septembre au 27 novembre 2011 : « Mari Ishikawa : Parallel worlds ».
Au travers ces photographies prises sous la lumière de la lune et ses créations, l’artiste japonaise nous fait découvrir des mondes parallèles… Ses créations sont des essais de conservation d’une vie tout aussi mystérieuse qu’éphémère.
Pôle Bijou Galerie
Rue du Port, 13 à 54120 Baccarat (Meurthe & Moselle – France)
T. 00 33 (0)3 83 76 06 99 – mailto:info@polebijou.com - www.polebijou.com
Du 3 au 7 septembre, au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte
salon strictement réservé aux professionnels
Liste exposants « Bijoux » ici :
Aline Kokinopoulos (Craft, l’Espace métiers- Hall 4 – stand D58)
Anne Couteau (Craft, l’Espace métiers- Hall 4 – stand D53)
Claire Marfisi (Craft, l’Espace métiers- Hall 4 – stand E57)
Elie Hirsch (Craft, l’Espace métiers- Hall 4 – stand C2-D1)
Isabelle Azaïs (Craft, l’Espace métiers- Hall 4 – stand E61)
Stéphane Landureau (Craft, l’Espace métiers- Hall 4 – stand D12)
Laurence Oppermann (Craft, l’Espace métiers- Hall 4 – stand D18)
Sandrine Giraud (Craft, l’Espace métiers- Hall 4 – stand E66)
Valentine Herrenschmidt (Craft, l’Espace métiers- Hall 4 – stand E64)
Violaine Ulmer (Craft, l’Espace métiers- Hall 4 – stand D52)
Yannick MUR (Craft, l’Espace métiers- Hall 4 – stand D16)
Violaine Ulmer bijoux de porcelaine
Valentine Herrenschmidt et ses bijoux poèmes
Claire Marfisi - bijoux en céramique- sautoir ‘boâ’
Anne Couteau – boucles d’oreilles argent
Elie Hirsch – bijoux-sculptures
Laurence Oppermann - bagues
Laurence Oppermann - broche
Stéphane Landureau - Collier « Chips’n Chic », chips de dinette en plastique, argent, 2002 – de très belles choses, « classiques » ET …. de l’humour TERRIBLE !
Yannick Mur - bracelet ébène et résille d’argent
» While examining the psychological and sociological potency of chocolate ….. » (Anika Smulovitz)
en tout cas, si ce n’est le chocolat, qui inspire enormément (et particulièrement celui servi aux soirées de « l’Ambassadeur » ….. …..), la denrée alimentaire, détournée, inspire, et aspire à son rôle de bijou …. le stade « collier de pâtes » est largement dépassé, actuellement, un repas complet est possible, des « antipasti » au dessert ! quant ce n’est pas ce qui reste après un bon « gueuleton » qui nous est servi comme bijou … n’est ce pas Patricia Lemaire ???!!?
En tout cas, le thème a l’air d’être dans l’air du temps : voir le projet « Aesthetic Nutrition » d’Ana Cardim (juillet 2010) que je viens de trouver dans la dernière newsletter de Klimt02 : « With her project ‘Aesthetic Nutrition’, Ana Cardim seeks attention for the idea of the difference in quantity, and levels of value, between the esthetic value of gold and the value given to the basic human need for food. »
« I want to call attention to the power, importance, and beauty of food. In our culture of fast, disposable, and store-bought food, we often misunderstand our relationship to what we eat » ( Venetia Moushey Dale, in « 500 necklaces » book)
Venetia Moushey Dale – copper, BEANS necklace
`Mute language` was used in the17th century by European aristocracy, as a way to talk with symbols rather than words. This beauty spot was a way to signify the intentions and dispositions of lovers.
Placing on the face or breast each have different meaning. As a finery made from caramel, the sweet jewel becomes a temptation to be eaten from the body itself. // Langague muet du XVII ème siècle, les mouches étaient le moyen de signifier ses intentions et ses dispositions. Ici de parure, le bijou sucré se fait tentation (Manolya Konuk- en vente à la Tate gallery)
Polly WALES (UK)- bread ring (MIAM !! YUMY !!;-) )
Marie Pendaries – ‘La traîne’ Collier. Pain de mie
David Bielander- Wiener & Weisswurst, 2009. Necklaces. Wood from original Thonet chair
Stephanie Hensle (DE)- ‘MEAT-LOVER’
« Meat. The word alone polarizes. For some it represents the sensuous, the erotic, life and carnal lust. For others it arouses associations of morbidity, decay and death. In its archaic and raw state it triggers aversion in many, but is welcome when served as a fragrant roast. It is peddled in discount shops and bargain counters, or traded for 200 euros per kilo. Delving into these contrasting worlds, Stephanie Hensle explores the luxury of meat in context of adornment, indulging our lust for both on many levels. Inspired by the art of butchery, she packs resins, jewels and other traditional jewellery pieces into sausages and pâté. Throughout she redefines not only a typology for jewellery but also our relationships to creating and acquiring it. The act of slicing („100 grams of brooch, please“) defines the pedant or brooch pieces while addressing the system of value associated with jewellery. Typical sausage netting, meat hooks or skewers become fasteners attaching the pieces to the wearer. Left over pieces are wrapped like cold cuts for the purchaser‘s consumption. A third group of pieces reflects on the human body as meat. Neck and body pieces hang like detached organs or mysterious growths. Cut open, they allow a glimpse into the skin-colored insides. And remind us, that the line between beauty and disquiet is fine yet elegant. » (Stephanie Hensle)
Emmanuel Lacoste‘ Ring: Chair (Flesh) 2009 22k gold, beef meat The usual diamond is replaced with meat, as a metaphor of the human body preciousness
Stéphane Landureau - Collier “Chips’n Chic”, chips de dinette en plastique, argent, 2002
Margherita Marchioni - collana di pasta
Margherita Marchioni - fruit collection
Hilde de Decker (BE) – organic rings
Hilde De Decker – veggie ring
Luisa Bruni - anelli « spezie » « …e non è più occidente »
Hsiang-Ling LU – Rice piece - rice, resin, threads
« For this assessment, I put new material and technique into my work. For fixing the fragility, I add resin with rice, for the replacement of fabric and rice sheets I made previously. I want to keep the delicate detail and the smooth texture of rice » (Hsiang-Ling LU)
Frederique Trinchese- bracelet pelures de pommes (gauche)
Virginie Bois – bague en peau d’orange (droite)
Leonor Hipolito – wrapping foil ring & necklace – Réception chez l’ambassadeur ……………..
Jeannette Jansen utilise des papiers d’emballage de chocolat pour sa collection “Chocolate Eater”. Réalisées à la main, on peut même lire le nombre de calories que l’on porte en bracelet, collier ou boucles d’oreilles !
un gelato ??? collier Geri Nishi
Barbara Uderzo – bijoux en chocolat - ‘ruggine’ (rouille) & ‘boules’
This jewellery collection is created in chocolate; necklaces, bangles and rings –designed specifically as romantic items for couples to eat together. Small, handcrafted production runs.
RUGGINE: Rusty iron in appearance, these are created using an old confectionary technique that uses cocoa powder dusting in its preparation.
BOULES: These are chocolates covered in an edible gold leaf foil effect.
Barbara Uderzo – Liquirizia e marshmallow da indossare
Barbara Uderzo – glucogioiello- candy chain 2003 – marshmallows
« …… Oltre al cioccolato, citato nel titolo, il visitatore potrà ammirare anche i “Glucogioielli”, collane e bracciali realizzati alternando caramelle scelte, quali marshmallows, liquirizia, gommosetti, fruits….come nel caso della collezione “Candy Chains”; mentre per quanto riguarda la collezione “Uno Vero” è presente un’originale accostamento della materia alimentare, in un unico elemento in pietra dura irriconoscibile alla vista.«
Anika Smulovitz - Chocolate (a collaboration with artist Catherine Clark Gilbertson) -2002 – Ferrero Rocher chocolate wrappers
« This body of work explores human interaction with objects, specifically the interaction of our lips with objects. While examining the psychological and sociological potency of chocolate in the pieces entitled Love Tokens, I became aware of the sensual power of our lips. This culminated in Chocolate, a collaborative interactive installation comprised of a series of impressions made in the gold foil wrappers of Ferrero Rocher chocolates. The impressions are of puckered lips or teeth. In its use of repetition, mass quantities of « faux » gold foil, reference to chocolate and to the mouth, the installation speaks of consumption, indulgence, passion, and consumerism. » (Anika Smulovitz)
Anika Smulovitz -Love Token (wedding bands) Ferrero Rocher chocolate wrappers 2002
Anika Smulovitz -Love Token (choker) - 2002 – Ferrero Rocher chocoate wrappers, wood, brass
Anika Smulovitz -Love Token – rings
Tatjana Panyoczki - ‘tutti frutti in pink’, brooch, 2010
and NO, you can’t eat it !!! it is made with … pom poms … waxed !
Ambre France (UK) – « Eat me », « Suck me »… rings
Ted Noten – ‘haunted by 36 women’ exhibition - ‘chocolate hooker rings’
« Gioielli da mangiare! Cathy, una giovane studentessa di arte, che ama creare bijoux e li presenta nel suo blog “La prochaine fois” - Tra i suoi lavori, troviamo accessori realizzati con la frutta secca, l’idea da cui sono nati è curiosa: Durante un viaggio in Francia, Cathy ha assaggiato la frutta essiccata e in particolare ha molto apprezzato il kiwi. Ritornata a casa, ha cercato questo tipo di frutta nei negozi americani ma non ha trovato niente del genere. Ha deciso allora di acquistare un essiccatoio per realizzare da sè queste dolcezze. Prima di mangiarsele però, Cathy le fotografava e, osservando la bellezza di queste fettine di frutta, ha deciso di sperimentare qualcosa di nuovo. Nascono così anelli e collane prodotti con le mele “Granny Smith” oppure “a base” di fettine di pera o di patate dolci. (« irisjewelry.it »)
Cathy (blog “La prochaine fois”) - dried fruit jewelry project – Granny smith apple ring
Cathy (blog “La prochaine fois”) – pear ring – necklace
« The fruit has been sealed, with either lacquer or wax. I wanted to see if these would hold up better/longer than the raw ones. However, I’m not a fan because it changes the meaning of the pieces somewhat – being sealed, they stop being about the moment and instead go into the preservation. And wax = bad because it just flakes off. I’m still on the hunt for different ways to treat the surface!«
Cathy (blog “La prochaine fois”) – Sweet potato necklace
« Ce que je cherche à donner à mes objets, c’est ce que je ne trouve pas dans les parures des bijoutiers traditionnels: une richesse qui ne vienne pas de la préciosité des matériaux mais de la force visuelle, primitivement symbolique de l’objet. » (Noémie DOGE)
Noémie DOGE collier, 2008, pomme-de-terre, argent et coton
Julie Usel (CH) patates séchées et teintées
« You can bake ‘em or fry ‘em, hash ‘em or mash ‘em, and now… you can wear ‘em! Swiss jeweller Julie Usel has made the starchy tuber even more perfect with her dried and dyed potato rings. »
Helena Johansson – The Potato Jewel (Feb 2010 a then April 2010)
Patricia Lemaire - Broche peau de melon
Patricia Lemaire - Le temps des cerises – 1200 queues de cerises !
Tanya SHIN (IL) – pomegranate seeds bracelet — parure de tête, oranges séchées
Claire Lavendhomme – « Le plus profond c’est la peau » 2009. Broche. Argent, photo, résine, citron
« Pommes de JONG » (Jacqueline de JONG, NL)
Jacqueline de JONG, NL – ‘pommes de jong’ – 2009 varying sizes cm – jewelry – mixed media (gold-dipped potato skin)
« For her current exhibition, de Jong has created a series of potato bijoux, « Pommes de Jong. » They consist of potatoes laid out to dry until they are totally shrivelled, and then dipped, roots and all, in a bath of molten gold, with surprising results – jewel-like objects in weird and wonderful forms.
Her interest in integrating the humble potato, which she cultivates in her garden in France, into her art, began in 2001 with her series of paintings inspired by Malevich, as the hair of The Farmer’s Wife (« Potato Hair »). This was followed in 2002 by a painted dialogue (« Harvest ») with the pioneering Russian artist.This theme continued with « Aardappeltaal’ (Potato Language), a collaboration with Jennifer Tee at the Van Abbe Museum in Eindhoven in 2003. In 2006, participated in the Biennale di Ceramica dell’arte (curated by Roberto Orth), in Albissola, Italy, with an installation of ceramic objects of « baked potatoes » for the home and garden of the Danish artist Asger Jorn (1914-1973).«
Francesca di Giamberardino – ‘La Caramella’ – candy -yellow gold-silver- Murano glass pearls
Yoko SHIMIZU – « coffee-ring » silver, coffee, resin (Galerie Slavik)
bon, maintenant, on se boit un petit coup ?
Mason Douglas (US) soda can rings
project ‘Aesthetic Nutrition’, Ana Cardim
« How does nutrition, on a socio-economic level and in its’ most basic form, relate to the aesthetic values of today’s society? This question can only come from Ana Cardim, who has a passion to make interactive, sociable jewelry-art. This takes shape in her recent project “Aesthetic Nutrition”.
The project consists of a video, projected on a wall, three heaps of rice, chopsticks and three bowls containing one, two and three hand-made rice grains. Each grain is made from pure gold, weighs half a gram, and has the economic value of about 15 kilos of eatable dry rice. (How many grains would that be?) In total, the project exists of three grams of gold, enough for a beautiful gold ring, and 90 kilo’s of rice, which can provide a meal for 1800 people! In the video you’ll see a girl trying to eat it all… Everyone that visited ‘Aesthetic Nutrition’ was given a cup filled with delicious rice-pudding.
With her project ‘Aesthetic Nutrition’, Ana Cardim seeks attention for the idea of the difference in quantity, and levels of value, between the esthetic value of gold and the value given to the basic human need for food.
I am glad this project touches the subject of discrepancy in value and quantity from an aesthetic point of view. The rice-colored, ceramic bowls that contain the golden grains, are shaped like up-side-down rice heaps and make a good visual contrast with the actual heaps of rice. The chopsticks both separate and connect the two, underlining the visual link. The video shown on the wall, completes the display. The action of handing out cups of rice-pudding causes the viewer to connect to the exhibit. How can you resist thinking about the subject, when looking at the serene beauty of the whole set-up, whilst eating yummie pudding!
The launch of the ‘Aesthetic Nutrition’ project happened on the 6th of July, and was commissioned by Bypass, an art magazine that invites artists to write about their work. The second magazine is due to be released in October 2010 and will contain an extensive article by Ana Cardim.
‘Aesthetic Nutrition’ was held in Appleton Square, which is a multivalent space geared towards diverse artistic manifestations and towards the sharing of multidisciplinary experiences. It was the first time that they had work on display by a jewelry designer! » (Broes van Iterson)
Résumé -
« Derrière l’apparent oxymore, la notion hybride de résistance_adhérence annonce sa fécondité. Performativité d’une notion qui, faisant écho au concept philosophique de normativité, précise les modalités du jeu que le je entretient avec les normes dans l’acte de création. Effectivité d’un couple improbable au travers duquel se déploie la liberté du sujet moderne dans son entrelacement avec le monde. L’union duel de la notion invite à la nuance et à la finesse, évitant l’écueil d’un choix d’engagement se réduisant à un extrême ou l’autre. Comme nous le montrent les créatrices de bijou contemporain telles Virginie Bois et sa série sur les draps, Françoise Jacquey et Valérie Larrondo d’Oncle John et leur série de bijoux blessants, ou encore Sophie Hanagarth et ses bourses, mais aussi le créateur Stéphane Landureau et son collier Dialyse, la résistance aux normes, de la joaillerie ou du corps, s’effectue dans un jeu nuancé où les positions radicales se troublent, au profit d’une liberté visqueuse qui colle aux corps des libertaires autant qu’aux doigts des conservateurs. Ainsi s’ouvre des «caisses de résonances» essentielles, ainsi que l’explicite Isabelle Stengers, à la survie du sujet humain contemporain, témoignant du potentiel de l’art à être l’une des rares pratiques sociales à permettre encore de lutter contre la normalisation galopante. Ce sont ces pistes de friction des corps et des représentations que nous explorerons afin de préciser la richesse de cette notion en chantier de résistance_adhérence, qui de la création à l’éthique dessine le chemin d’une liberté toujours à cultiver.«
« Nous ne manquons pas de communication, au contraire nous en avons trop, nous manquons de création. Nous manquons de résistance au présent . » (Gilles Deleuze et Félix Guattari) 1
Notions issues de la physique des matériaux et de la mécanique appliquée 2, la résistance comme l’adhérence ont acquis avec le temps une connotation politique marquée, en France au moins, d’un brin de Seconde Guerre mondiale. Couple de possibles semblant résumer la position du sujet face au monde, ces deux notions ne sont que les miroirs de l’absence de nuances dans la création d’une identité et d’une position subjective qu’elle soit politique ou existentielle. Elles caricaturent en fait l’engagement politique, mais plus largement l’interaction du sujet humain au monde. Si la résistance était à l’origine une non-action, une force qui s’oppose au mouvement, un refus d’agir, elle est aujourd’hui pensée – et la résistance française face à l’invasion nazie n’y est pas étrangère – comme réaction, comme action de refus, bref comme un combat… une action. Ainsi, la résistance apparaît toujours-déjà comme un paradoxe, puisque toute résistance à quelque chose implique un rapport à ce quelque chose, une connaissance, une admiration, un rejet, peu importe, mais un rapport. La résistance implique a priori ou a posteriori une certaine adhérence avec ce contre quoi on souhaite résister. C’est en ce sens que la notion de résistance_adhérence se présente comme un outil heuristique pour le philosophe. C’est en ce sens que travaillent les bijoutier(e)s contemporains qui tentent de renouveler, sans s’en extraire, les codes et usages de la bijouterie classique. Á la croisée de ces deux approches, nous souhaitons donc mettre en lumière la fertilité de cette notion qui reste à penser.
De la normalisation comme modèle
Les travaux menés par les philosophes de tradition française 3 nous avaient en effet conduits à une certaine impasse. D’une part, Georges Canguilhem (1904-1995) avait mis en lumière, dès 1943 4, la qualité fondamentale de la vie qu’est la normativité, la création de nouvelles normes, seul outil apte à déjouer la mort qui dès notre naissance croît en nous, reprenant ainsi l’intuition du médecin français Xavier Bichat (1771-1802) qui en 1800 définissait la vie comme « l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort » 5. Á la suite de cette philosophie biologique, Michel Foucault (1926-1984), élève de Canguilhem, avait lui mis l’accent sur l’indéfinie normalisation qui touche notre société. Á la fois extension et exhibition de la norme, la normalisation est un processus à l’œuvre dans les sociétés occidentales contemporaines visant à la régulation et à la gestion des populations par l’adoption de comportements, d’habitus, de gestes, de postures et de représentation communes. Foucault avait ainsi produit la genèse de la biopolitique 6, forme de gouvernementalité des corps et des vivants qui qualifie nos sociétés contemporaines, montrant comment le capitalisme bourgeois et le libéralisme politique 7 favorisaient à leur profit l’adoption par les individus d’une norme unique d’existence et ce afin de mieux contrôler, gérer et réguler la population d’une société donnée. Entre l’appel à l’adhérence aux normes sociales définies au profit de l’accroissement du capital et la nécessité de création de normes propres par les individus et les groupes, le sujet humain apparaît alors déchiré, trop souvent fatigué de tenter d’être lui-même 8. Comment continuer à créer ses propres normes, à faire acte de liberté, dans une société où ce qui ne participe pas à la norme commune est exclu ? Telle est l’impasse dans laquelle nous sommes, nous, sujets occidentaux : comment continuer à transgresser les normes en place pour imposer ses normes propres et rester un sujet libre alors que toute nouvelle norme est trop rapidement récupérée par la normalisation ? Comment valoriser des valeurs propres, divergentes des valeurs « prêtes-à-consommer » qui sont massivement diffusées, sachant qu’à terme, les cultures de résistance (telles le mouvement hippie ou la culture urbaine) sont vidées de leur contenu transgressif pour mieux être vendues au plus grand nombre ? Quels espaces reste-t-il dans ce mouvement galopant de normalisation ? Ainsi, entre la perte de valeurs et de repères qui caractérisent notre monde désenchanté 9 et la diffusion massive de valeurs « en kit », l’affirmation de sa liberté, la production de sa vie, de ses normes et de son identité propre reste un exercice de funambule tenant sur le fil d’un underscore , celui de la notion de résistance_adhérence. Un exercice vital au risque de voir la démocratie se transformer d’elle-même en totalitarisme 10, au risque de voir la science fiction d’un Ray Bradbury 11 ou d’un Georges Orwell 12 devenir réalité (si ce n’est pas déjà fait).
Mais rassurons-nous, tout n’est pas perdu. Il est possible de faire vivre un peu de liberté, d’une part, parce que la biopolitique n’est pas l’imposition d’un pouvoir issu du haut, mais bien le maintien par tous d’un pouvoir, de pouvoirs diffus et transversaux, pouvoirs sur lequel il est donc possible d’agir puisque nous en sommes les détenteurs autant que les gardiens. Comme le résume Paul Veyne reprenant la pensée de Foucault : « Nous ne pouvons échapper nulle part aux relations de pouvoir ; en revanche, nous pouvons toujours et partout les modifier ; car le pouvoir est une relation bilatérale ; il fait couple avec l’obéissance, que nous sommes libres (oui, libres) d’accorder avec plus ou moins de résistance. 13 ». D’autre part, parce que, comme l’exprime Guillaume Leblanc, la normalisation n’est pas encore totalement effective, elle le sera seulement lorsque nous assisterons à un « recouvrement tel de la normativité par la normalisation que la normativité sociale ne peut plus s’exercer dans la normalisation 14 ». Autrement dit, tant qu’il restera des espaces de créations, des mises en question et en jeu des normes en place, un espoir subsistera.
Mais comment s’exerce la résistance_adhérence ? Comment se réalise-t-elle en pratique ? C’est ce que nous pouvons découvrir avec des créateurs et créatrices se jouant de toutes parts des normes : les bijoutier(e)s contemporain(e)s qui font vivre la liberté et la normativité sur le fil de leur collier, sur les attaches de leurs bracelets ou les courbes de leurs broches.
Le bijou contemporain comme acte de résistance_adhérance
Le choix du bijou contemporain pour illustrer les processus de résistance_adhérence n’est pas anodin. Tout d’abord, car le travail sur la matérialité, sur les matériaux, fait écho à l’origine même des notions de résistance et d’adhérence, mais surtout parce que le courant dit du « bijou contemporain » est lui-même un acte de résistance_adhérence.
Comme le rappelle Christian Alandete 15, ce mouvement est né, en France du moins, en réaction aux valeurs de la joaillerie qui estime l’importance d’un bijou à son poids de carats, et a ainsi engagé une réflexion sur la définition même de l’objet bijou. Non totalement en résistance, puisque le premier collectif de créateurs contemporains, l’EPOC 16, fondé en 1979, rassemble des bijoutiers, créateurs, joailliers de formation classique, souhaitant se détacher des techniques et représentations classiques avec lesquelles ils ont été formées. En voulant sortir la joaillerie de ses fonctions et usages normés, ils ont engagé une véritable révolution dans le monde du bijou allant jusqu’à questionner le lien même de l’objet au corps 17. Car c’est finalement toute une esthétique, et avec elle une politique 18, qui était mise en question par la critique des formes et matériaux classiques de la bijouterie de style « Place Vendôme ». Il n’y a pas que de l’or et des diamants pour faire des bijoux, qui eux-mêmes ne servent pas qu’à parer, qu’à embellir, mais qui peuvent déployer, par le biais de formes, de concepts et de matières autres, une symbolique et des valeurs neuves.
Ainsi, c’est tout le monde de l’objet corporel qui est mis en question par ces créateurs, attaquant ainsi de front la normalisation des corps résultant du gouvernement biopolitique 19. Et si les créateurs et créatrices se multiplient, leur reconnaissance est encore marginale. Ainsi en témoigne le titre du principal volume consacré au bijou contemporain en France un vrai bijou ! affirmant la volonté de ces artistes-artisans de résister, de produire de nouvelles normes, mais tout en s’intégrant au monde du bijou, tout en affirmant leur adhérence au champ qu’ils souhaitent changer. Bijoutiers à part, certes, mais à part entière. C’est ainsi que se définissent les créatrices et créateurs.
Virginie Bois, plasticienne, diplômée de l’École supérieure des Arts Décoratifs de Genève et de l’École Boulle, enseignant à l’AFEDAP 20, a ainsi décidé d’interroger réellement la matière sur laquelle elle travaille. Reprenant des draps de mariage, des draps d’union, des draps de solitude ou des draps de honte, elle a ainsi produit une série à partir de draps de famille, coupés, déchirés, brûlés afin de former par exemple le collier Être.
Virginie Bois, collier Être, 2004, drap de famille (2 places) déchiré et brulé
Elle interroge ainsi la symbolique du bijou et ce dès le choix des matériaux, questionnant les liens qui, de la famille à soi, en passant par le lit, nous font Être. C’est toute la structure sociale qui est mise en question par ce travail sur la famille, mais également le rapport que nous entretenons avec notre corps, la manière dont nous constitutions notre identité à son contact. Un contact qui se veut résistant_adhérant, puisque les objets qu’elle produit tente de matérialiser l’intime « pour et contre le corps » 21.
Ainsi sont remis en cause les liens du bijou au corps : le corps fait-il le bijou ou le bijou fait-il le corps ? C’est toute la question que posent Françoise Jacquey et Valérie Larrondo d’Oncle John et leur série « Sublimes cicatrices ». Les plus beaux bijoux sont ici pensés comme ceux qui marquent le corps : bracelet griffant les poignets ou bague mutilant les doigts 22 sont ces objets qui interrogent le statut du bijou comme du corps qui le porte. L’empreinte sur le corps laissée par le bijou est, selon elles, ce qui fait l’esthétique. Ce qui rend le corps sublime est moins le bijou que l’usage « anormal », selon d’autres normes, que l’on en fait. Ainsi, le marquage corporel, que certains pourraient qualifiés de pratiques déviantes 23, est ici le moyen de création d’une esthétique renouvelée. La résistance_adhérence du bijou et du corps est ici performée par le port d’un bijou qui marque le corps, un bijou qui adhère à un corps qui y résiste !
Un bijou qui ne se porte pas ou qui est insupportable à porter semble aller à l’encontre du rôle classique du bijou en tant que parure. Pourtant, l’essence symbolique du bijou qui, de l’anneau papale à la bague de fiançailles 24, est une donnée classique de la bijouterie est ici mise en exergue. Ce jeu à la limite des usages et des formes est habilement exécuté par le créateur Stéphane Landureau 25 et son « insupportable collier dialyse », que l’on ne peut passer au risque de s’ouvrir l’artère carotide.
Stephane Landureau, collier Dialyse, 2002, aiguilles de dialyse, matières plastiques
L’ensemble d’aiguilles de dialyse pointées vers le cou du porteur improbable symbolise la souffrance inhérente à cette thérapeutique qu’a subi entre 2000 et 2005 son auteur « dans l’attente d’un vrai bijou : un rein 26 ».
Du bijou sur le corps au corps dans le bijou, il n’y a qu’un pas que franchit habilement Sophie Hanagarth 27 et ses bourses .
Sophie Hanagarth, Bourses, 1999, silicone.
Renversant les codes imposés par le corps biologique, elle extériorise ce qui est normalement intérieur. Par l’affichage des parties génitales, dans sa série de Bijoux de famille, ou des excréments qui deviennent des ornements, dans sa série Médailles merdeuses.
Sophie Hanagarth, Médailles merdeuses, 2000, broches, fer blanc recyclé, cuir, acier.
Elle résiste aux codes moraux et sociaux qui touchent habituellement le corps. Pour autant, elle parvient à rester au plus près de la texture naturelle de ces éléments, assurant, par exemple, une mollesse originale à ces étrons de fer. La transmutation du métal fait perdre à ses médailles d’excréments leur rapport à la souillure afin de les transcender en outils de divinisation du corps, mais avec le souci de conserver une similitude avec leurs modèles biologiques. Car derrière la résistance aux codes et usages, l’artiste revendique une adhérence avec les contenus premiers du bijou : « Le bijou, on le pense aujourd’hui comme un accessoire de mode mais ce qui me plaît en travaillant le bijou comme je le fais, c’est de rester garante de certains signes comme le faisait l’art brut […] Je trouve intéressant de me sentir garante de cette continuité-là, par rapport au monde où on vit » 28.
Sauvegarder un brin de liberté
Ainsi peut-on apercevoir, dans les interstices de ces jeux de symboles, dans ces créations d’objets et de sens, les nuances de la normativité, les difficultés d’une liberté qui veut s’affirmer sans pour autant être exilée. Dans les plis du corps et des matières, les créatrices et créateurs de bijou contemporain engagent « la constitution de « caisses de résonance » telles que ce qui arrive aux uns fasse penser et agir les autres, mais aussi que ce que réussissent les uns, ce qu’ils apprennent, ce qu’ils font exister, devienne autant de ressources et de possibilités expérimentales pour les autres » 29. Esquissant des espaces de liberté, ces bijoutier(e)s nous incitent tant à mettre en jeu notre je qu’à participer de cette résistance_adhérence. Car si l’existence d’espaces absolument autres, d’hétérotopies dans un monde proprement isotopique, assurent pour tous le maintien de la liberté, il reste à chacun de s’en emparer pour la faire croître. Car, certes, tant que certains lutteront pour faire exister et pour publiciser dans la société des pratiques alternatives et problématisantes (ouvrant la voie à des formes nouvelles de questionnement), alors la liberté, entendue avec Foucault, comme la possibilité de transgression des normes 30, perdurera. Tant que des espaces autres, des espaces « absolument différents : des lieux qui s’opposent à tous les autres, qui sont destinés en quelque sorte à les effacer, à les neutraliser ou à les purifier » 31, des contre-espaces d’utopies localisées, existeront, la liberté sera effective.
Mais reste encore à faire que ces actes de résistance_adhérence, de créations, trouvent une place dans notre société, atteignent le plus grand nombre, puissent participer à la mise en question de la normalisation ; il faut publiciser ces actions. C’est ce que nous tentons ici modestement de faire, conscient qu’il est du rôle du philosophe de s’engager dans le monde qui est le sien pour tenter de voir jusqu’où il est possible de penser autrement 32. Le bijou contemporain est de ces espaces totalement autres, de ces hétérotopies qui n’existent que parce qu’ils résistent aux topographies imposées, ces initiatives créatrices qui ne laissent pas indifférents, qui adhèrent au combat de la vie, qui engluent les normes dans une résistance_adhérence qu’elles font littéralement, performativement, exister. Il est donc l’objet d’une philosophie qui se nourrit de domaines extérieurs 33 pour mieux, elle aussi, résister au présent. Car à bien y regarder, nous ne manquons peut-être pas tant que ça de création, au contraire, elle se fait jour partout, dans les interstices des normes, dans des espaces peu fréquentés, dans ces lieux discrets et anonymes qui maintiennent du rêve et de la liberté dans nos sociétés, mais nous manquons évidemment de résistance_adhérence au présent. Heureusement qu’il existe encore quelques espaces créatifs, critiques et engagés socialement, des espaces qui font une place à la résistance_adhérence et à des articles qui tentent de la valoriser.
1 Deleuze, G., Guattari, F., 1991, Qu’est-ce que la philosophie ? , Paris, Les éditions de minuit, p. 104.
2 Trésor de la Langue Française Informatisé
3 Cusset, F., 2003, French Theory: Foucault, Derrida, Deleuze, & Cie et les mutations de la vie intellectuelle aux Etats-Unis , Paris, éd. La Découverte.
4 Canguilhem, G., 1943, « Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique (1943) », 1966, « Nouvelles réflexions concernant le normal et le pathologique (1963-1966) », repris dans Le Normal et le pathologique , 1966, PUF, 2005.
5 Bichat, 1800, Recherches physiologiques sur la vie et la mort .
6 Foucault, M., 1981, « Les mailles du pouvoir », Dits et écrits , texte 297, Paris, Quarto Gallimard, 2001, vol. 2, p. 1001-1012 ; Foucault, M., 1982, « The Subject and Power», H. Dreyfus et P. Rabinow, Michel Foucault : Beyond Structuralisme and Hermeneutics , Chicago, 1982, Dits et Ecrits , « Le sujet et le pouvoir », texte 306, trad. F. Durand-Bogaert, t.2, p. 1041-1062 ; Foucault, M., 2004, Naissance de la biopolitique. Cours au Collège de France. 1978-1979 , Paris, Gallimard-Seuil.
7 Entendu comme mode de gouvernement où l’on gouverne moins pour gouverner mieux, le libéralisme politique s’oppose à la théorie de l’Etat-providence.
8 Ehrenberg, A., 1998, La Fatigue d’être soi , Paris, Odile Jacob.
9 Gauchet, M., 1985, Le Désenchantement du monde , Paris, Gallimard.
10 Gauchet, M., 2002, La Démocratie contre elle-même , Paris, Gallimard
11 Bradbury, R., 1953, Farenheit 451 , Denoël, coll. Présence du futur, 1955 trad. Henri Robillot
12 Orwell, G., 1949, 1984 , Gallimard, 1991.
13 Veyne, P., 2009, Foucault, sa pensée, sa personne , Paris, Albin Michel, p. 143.
14 Le Blanc, G., 2002, La Vie humaine. Anthropologie et biologie chez Georges Canguilhem , PUF., p.238.
15 Alandete, C., 2005, « un vrai bijou ? », Un vrai bijou ! Bijoux contemporains en France , Paris, édition les sept péchés capitaux, p. 13-16, ici, p. 15.
16 Etudes et Propositions pour une Orfèvrerie Contemporaine
17 Manoha, M., (dir.), 2004, Corps et objet , Paris, Le Manuscrit ; Klein, A., Manoha, M., 2008, Objet, Bijou et Corps. In – Corporer , Paris, L’Harmattan.
18 Klein, A., Manoha, M., 2009 « Et si se parer devenait un soin ? », Journée d’études, Le Bijou, ses fonctions et ses usages, de la Préhistoire à nos jours, ENS Ulm, Paris. Conférence; à paraitre, 2010.
19 Fassin, D., Memmi, D., 2004, Le Gouvernement des corps , Paris, Editions de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales,
20 Association pour la Formation Et le Développement des Arts Plastiques
21 Un vrai bijou ! , op. cit. , p . 24, nous soulignons.
23 On pense ici aux pratiques d’automutilation et de scarification entendues comme déviantes par la psychiatrie et la psychologie pathologique contemporaine.
24 Seraidari, K., 2004, « Les bijoux entre vie et mort », Manoha, M., (dir.), 2004, Corps et objet , Paris, Le Manuscrit, p. 61-77.
26 Un vrai bijou ! , op. cit. , p. 70.
27 Depuis 2002, Sophie Hanagarth est responsable avec Florence Lehmann de l’atelier bijou de l’école supérieure des arts décoratifs de Strasbourg qui est « un espace d’exploration et de réflexion propre au bijou. Qu’il soit objet de pouvoir ou simplement populaire, plus petit bagage et parcelle de matérialité, le bijou est un art transportable dont le lieu est le corps.
28 Interview de Sophie Hanagarth par Fanny Lasserre et Thierry Vasseur.
29 Stengers, I., 2009, Ces catastrophes qui s’annoncent , Paris, les empêcheurs de penser en rond/ La Découverte, p. 199
30 Foucault, M., 1984a, « l’éthique du souci de soi comme pratique de la liberté » (entretien avec H. Becker, R. Fornet-Betancourt, A. Gomez-Müller, 20 janvier 1984), Concordia. Revista internacional de filosofia , n°6, juillet-décembre 1984, p. 99-116, repris dans Dits et écrits , texte n° 356, Gallimard, quarto, vol. 2, 2001, p. 1527-1548.
31 Foucault, M., 1966, « Les hétérotopies », Conférence radiophonique, 21 décembre 1966, France culture, repris dans Foucault, M., 2009, Le Corps utopique, Les Hétérotopies , nouvelles lignes éditions, 2009, p. 23-36, ici, p. 24.
32 Foucault, M., 1984b, L’Usage des plaisirs. Histoire de la sexualité 2 , Paris, Gallimard, p. 16.
33 Canguilhem, G., 1966, Le Normal et le pathologique , Paris, PUF, 2005, p. 7.
Alexandre Klein est philosophe et historien des sciences. Après deux ans d’enseignement en Sciences de l’éducation et auprès de professionnels de santé, il achève actuellement une thèse intitulé « Corps et sujet dans la médecine contemporaine » à l’université Nancy 2 au sein du LHSP Archives H. Poincaré (UMR 7117 CNRS/ Nancy Université). Ses travaux portent essentiellement sur les représentations et usages du corps et leurs relations avec la constitution de l’identité, principalement dans les pratiques de santé. Il prépare actuellement la publication d’un volume collectif sur Les sensations de santé à paraitre en 2010 au P.U. de Nancy.
Il travaille également autour du bijou contemporain, en présidant l’association Le Porte Objet, et a publié, avec Monique Manoha (Le pôle bijou), différents travaux dont Objet, Bijou et Corps. In – Corporer en 2008 chez L’Harmattan.
D’abord, un « ode à la bêbête » avec ce collier proposé au prix Liliane Bettencourt 2010 :
puis, extraordinaire, mais toujours « travaillé(e) » par la « bêbête » ….
les « bijoux transformables » :
« Envol » – Argent, kevlar, perles de cultures (celui-là j’ADORE !)
voir la video concernant l’ENVOL de ce collier !!!
‘Méduse’ en collier – Or, kevlar et perles de cultures
‘Méduse’ qui devient ….. ‘Bestiole’ en pendentif - Or, kevlar, perles de cultures
un rapide coup d’oeil aux « classiques » (c’est pas mon truc le classique …) où cette bague me tire dans l’oeil ….
Bague grenaille. Argent et grenaille d’argent (mobile, la grenaille ?? j’espère ! ouiiii on m’a dit!!)
Voici le bracelet qui m’a fait connaitre le travail de Frédérique Trinchese ! mes « premières amours » en somme !
…découvertes grâce à la revue ‘Métiers d’Art’ de la SEMA:
Frédérique Trinchese - Bracelet Carottes. Argent, fils textile (de la série « les jardinières »)
Enfin, dans la collection ‘couture’, je prendrai cette bague , quoique les bracelets et bague « bobine » ………. aussi ………
:
Bague-pendentif. Argent et fil crocheté – Collection couture
Enfin, cette demoiselle a une très belle galerie de bijoux, à Vannes : la Galerie Rectiligne où vous trouverez tout ça … et plus encore !
(Rectiligne Galerie – à Vannes)
Vous trouverez à la Galerie Rectiligne les bijoux de Claire Wolfstirn, Suzanne Otwell-Negre, Aline Kokinopoulos, Stéphane Landureau, Christophe Vérot, Edith Bellod, ainsi que les bijoux en céramique de Claire Marfisi ….
bijouxSuzanne Otwell-Negre
Galerie Rectiligne
1 Place Maurice Marchais
centre,
56000 Vannes, France
fred.trinchese@bbox.fr
http://www.myspace.com/bijoux_cailloux_choux_etc
et aussi sur facebook
A la galerie « Entree Libre » à Antibes une exposition (mai 2009) de Bijou de créateurs sur le thème de l’Envie d’Ailleurs ………..
Ouverture au voyage, à l’imagination, à la fantaisie ……….
Cela avait l’air bien sympathique … si sympathique que j’ai cru que c’était pour le moi de mai de cette année !
Créateurs : Jena Laude, Quentin Brechart, Aurelie Lejeune, Eric De Gesincourt, Astrid Meyer, Anne Couteau, Suzanne Otwell-Negre, Stéphane Landureau, Eva Arnerius, Ivan Michelson, Amira Sliman, Claire Wolfstirn ……..
Suzanne Otwell-Negre - collection ‘villes Invisibles’
Aurélie Lejeune (FR) -Boucles d’oreilles Coquillages rouge & or résine.
Bague Comète argent et laiton.
Sautoir Coquillages rose argent et résine.
(à shopper sur ETSY.com « lesbijouxdore » ou sur le site des « bijouxdore« )
Galerie Entrée Libre Bis
rue James Close
06600 Antibes (FR)
Tel 04.93.33.58.77
Un vrai Bijou !
[ bijoux contemporains en France ]
Monika Brugger- bijou dématérialisé en expérience de lumière
Exposition –
Château-Musée Grimaldi – Cagnes-sur-Mer – Février-Avril 2007
Galerie Artcore > Janvier-Février 2005
Association les 7 péchés capitaux
Commissariat et catalogue : Christian Alandete
Scénographie : François Bouvier
Avec :
Catherine Abrial / Louise Barthelemy / Virginie Bois / Odette Bombardier / Babette Boucher / Brune Boyer-Pellerej / Frédéric Braham / Dominique Brunet / Monika Brugger / Christophe Burger / Véronique Buri / Faust Cardinali / Maria de Castro / Claude + Françoise Chavent / Cirrus / Florence Croisier / Olivier Daunay / Marie Debourge / Ann Gérard / Nathalie Gouliart / Esty Grossman / Morgane Guilcher / Sophie Hanagarth / Ulrike Kampfert / Stéphane Landureau / Florence Lehmann / Patricia Lemaire / Sarah Leterrier / Benjamin Lignel / Monique Manoha / Marie-José Morato / Astrid Meyer / Agnès Moulinot / Oncle John / Laurence Oppermann / Orlan / Suzanne Otwell-Nègre / Juliette Pailler / Bastien Peletier / Claude Pelletier / Karol Pichler / Andréa Pineros / Agathe Saint-Girons / Mildred Simantov+Max Friedman / Martin Szekely / Georges Tsak / Patrick Veillet / Claire Wolfstirn
L’exposition présente pour la première fois, un corpus significatif de «bijoutiers» contemporains travaillant en France, se situant dans une démarche contemporaine et une reflexion par rapport au bijou. L’exposition qui rassemble pour la première fois une cinquantaine d’approches singulières met l’accent sur une pratique parfois radicale et tente de définir la spécificité d’une «école» française.