Nous sommes « La Klique« , un groupe de jeunes bijoutiers et nous vous invitons à notre première exposition qui aura lieu à la galerie « Goutte de Terre » à Paris – vernissage le 17 mars 2011 à 18h30.
« Une histoire qui a commencé dans un théâtre.
Deux personnes qui arrivent en France avec une valise.
Cinq personnes qui se retrouvent dans une école.
Le bijou.
Lors de tous ces itinéraires croisés, chacun emporte avec lui beaucoup plus que des objets: l’enfance, les connaissances, les instants, les souvenirs, la fin du voyage.
Nous exposons notre intimité et nous nous présentons pour cette première fois, bagages ouverts. »
La Klique:
Maïlys Bages – France
Julie Bertaud – France
Amira Gattas – Colombie
Rebecca Pellet - France
Théodora Vasilopoulou – Grèce
Petite anecdote:
L’histoire a commencé il y a 9 ans, quand je travaillais au Théâtre National de Grèce. Un grand acteur d’un certain âge m’avait dit que lorsqu’il montait sur scène c’était comme s’il portait des bagages, les posait, les ouvrait, puis en sortait les personnes qu’il aimait. Du coup, quand il jouait il n’était pas seul; il y avait son père, sa mère, ses amours…
Cette image m’est restée gravée dans la tête et depuis elle a grandi en moi.
Quand j’ai quitté mon pays natal, je suis arrivée à Paris avec une valise. De la même façon, Amira Gattas est arrivée en France avec ses bagages. Puis, nous nous sommes toutes rencontrées à l’AFEDAP, d’où notre bagage commun, le bijou. Maintenant, nous reprenons nos bagages en main et nous nous engageons ensemble dans cette aventure. (Théodora Vasilopoulou)
« A story that began in a theatre.
Two persons who arrive in France with a suitcase.
Five persons who meet each other in a school.
Jewellery.
During all theses crossing paths, each one carries with him a lot more than objects: childhood, knowledge, moments, memories, the end of the journey.
We exhibit our privacy and present ourselves for this very first time, with open baggage. »
Maïlys Bages -« On dirait le Nord » – pendentif
« BAGAGES… Trimballer ses valises. D’objets fétiches en souvenirs et de souvenirs en expériences, noter pour ne pas oublier. Mais coûte que coûte avancer sans perdre le Nord.
Mon sac contient une sélection de ma vie passée: de ce que je fus à ce que je suis devenue, mais aussi une part d’imaginaire qui m’anime chaque jour. On y trouve différents souvenirs et expériences que j’ai matérialisés sous forme de bijoux. Ce regard sur mon passé permet de faire un point positif sur les choix déterminants qui aujourd’hui me conduisent à “Goutte de Terre”. Cependant, il est difficile d’avancer à l’aveuglette, d’où cette nécessité de se perdre le moins possible et ainsi de porter sur soi la boussole salvatrice. « On dirait le Nord » m’oriente et me guide. C’est pourquoi, sereinement, je m’engage dans ce rendez-vous inédit. Le 17 mars 2011 mon bagage se pose et s’ouvre. »(Maïlys Bages)
Julie Bertaud- « Eclore » – bague
« L’enfance c’est avant tout le jeu, la découverte, l’insouciance.
Tout comme le jeu ancien dont elle est inspirée, cette bague s’ouvre et se ferme à plaisir, suivant l’humeur. On la porte pour se sentir princesse, lutter contre l’ennui, pouvoir rendre chaque instant de notre vie d’adulte ludique, et surtout ne pas laisser notre âme d’enfant se faner…« (Julie Bertaud)
Théodora Vasilopoulou- « Le péage«
« Un téton?
Avoir une obole sous la langue pour que Charon nous fasse passer, sinon nous sommes condamnés à errer pendant cent ans sur les bords de l’Achéron – quelle drôle d’idée! Il faut que l’homme prenne la place de la monnaie, il faut rendre la monnaie à Thanatos. L’Eros devient la monnaie et le corps le contient dans ce dernier voyage, sans bagages. Pendant ce voyage vers l’inexistence, nous nous accrochons à ce souvenir portant en lui le monde des sens et de la matière, qui a formé notre conscience, et nous nous acquittons du péage en donnant de soi.« (Théodora Vasilopoulou)
Rebecca Pellet – « Rubralobé » – boucles d’oreilles
»Anciennement paysagiste, j’ai voulu transposer le végétal dans le bijou tout en conservant sa grâce et sa beauté premières, lui donner une âme organique. Devenu bijou, le végétal s’amuse de ce nouvel état. Il sublime comme il sublimait lors de sa condition initiale.« (Rebecca Pellet)
Amira Gattas- « Flatline » broche
»L’âme est le bagage qui transporte les souvenirs d’une vie à une autre.
Mes pièces représentent un voyage entre la vie et la mort, du moment où le cœur s’arrête et l’âme voyage dans le noir, jusqu’au moment où l’on voit la lumière qui nous introduit dans un monde inconnu.« (Amira Gattas)
Galerie Goutte de Terre
46 rue Godefroy Cavaignac
75011 Paris
tel 01 43 73 69 77
Ouvert du Mardi au samedi
13h-19h
www.gouttedeterre.org
www.myspace.com/galeriegouttedeterre