BIJOU_CONTEMPORAIN

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25/04/2012

EXPO ‘Raconte-moi un bijou’ – Escola Artística António Arroio, Lisboa (PT) – 26 avril-4 Mai 2012

EXPOSIÇÃO ITINERANTE DE JÓIAS  -  Escola Artística António Arroio  |  26 Abril a 4 Maio 2012

BIJOUXexpo_abril2012

É com o maior prazer que vos convido para a inauguração da 2ª exposição itinerante de JóiasRaconte-moi un bijou” das escolas de ourivesaria parceiras do programa Comenius, e para a exposição itinerante de jóias das escolas do PLE – Parlement Lycéen Européen que se realizará no próximo dia 26 de abril de 2012, pelas 18:00 horas, no átrio da entrada principal da escola.

A exposição apresenta a segunda coleção de joias realizadas por alunos de dez escolas parceiras que desenvolveram o projeto de intercâmbio europeu no âmbito do programa Comenius 2010-2012.

As peças expostas revelam as técnicas tradicionais dos países e escolas parceiras visitadas interligando a história, a cultura e a transmissão de saberes técnicos e artísticos da ourivesaria ancestral na contemporaneidade. São novas formas de contar a história das joias e as marcas da história deste projeto de formação intercultural, que de janeiro a julho de 2012 se encontram em itinerância transnacional França- Sant Amand Montrond, Bélgica – Namur, Espanha – Madrid, Grécia – Volos, Portugal – Lisboa e Porto, Bélgica – Antuérpia, Letónia – Liepaja e República Checa – Turnov.

 

« Raconte-moi un bijou ! »
Le projet rassemble une dizaine d’établissements partenaires en Europe à travers leur champ professionnel commun (écoles de bijouterie) et leur volonté commune d’engager un maximum de lycéens dans une pédagogie de projet. Chaque école partenaire est elle-même intégrée dans un patrimoine local où se mêlent histoire du métier et traditions artisanales. Or, les professionnels du métier, les entreprises, et les artisans créateurs de bijoux, ne transmettent pas toujours spontanément techniques, gestes séculaires et savoir-faire.
Le projet « Raconte-moi un bijou ! » entend provoquer des rencontres entre lycéens bijoutiers européens, professionnels et artisans du bijou, à travers :
1) la découverte et l’appréhension des techniques artisanales utilisées dans son propre pays et dans le pays d’un partenaire.
2) la création de bijoux contemporains en réinvestissant ces techniques.
3) la rédaction et la diffusion de ces expériences (journaux lycéens, sites web).
4) une exposition collective itinérante européenne des bijoux créés.  (infos sur « Le Mur« , le site du LP Jean Guéhenno)

10 ECOLES PARTENAIRES :

Belgique – Antwerp – SIHA. Stedelijk Instituut voor Handel en Ambachten
Belgique – Namur – IATA. Institut des Arts, Techniques et Artisanats.
Espagne – Madrid – Escuela de Arte n°3
France – Saint-Amand Md – LPJG. Lycée Professionnel Jean Guéhenno (co-ordinator)
Grèce – Volos – DIEK. Municipal Vocational Training Institute of Volos
Italie – Valenza – ISA Cellini. Istituto d’Arte Benvenuto Cellini
Lettonie – Liepaja – LMV. Liepājas Mākslas Vidusskola
Portugal – Lisboa – ESAA. Escola Secundaria Antonio Arroio
Portugal – Porto – ESSR. Escola Secundaria Soares Dos Reis
République tchèque – Turnov – SUPS. Střední Uměleckoprůmyslová Škola

 

» Tell me a jewel!  » as you tell a story, and why not the story of this jewel… A project as an allegory of  The Little Prince  by Saint-Exupéry which calls for the dreams of childhood, the learning of adolescence, and the transmission of knowledge all the life long.

The project gathers ten school partners in Europe through their common professional field (jewellery schools) and their common will to engage a maximum of high-school pupils in a pedagogy of the project. Each school partner itself is integrated in a local inheritance where history of the profession and craft traditions mix together. However, the professionals, the companies, and the creative jewellery craftsmen do not always spontaneously transmit technical, secular gestures and know-how. 
The project  « Tell me a jewel!  » intends to cause meetings between European high-school pupils, professional jewellers and jewellery craftsmen, through :
1) the discovery and the apprehension of the craft techniques used in its own country and the country of a partner. 
2) the creation of contemporary jewels by reinvesting these techniques. 
3) the writting and the diffusion of these experiments (newspapers high-school pupils, Web sites).
4) an European itinerant collective exhibition of the created jewels.
 

 

 

Escola Artística António Arroio
Rua Coronel Ferreira do Amaral,
1900-165 Lisboa, Portugal.
Telefone: 21 816 03 30
Fax: 21 816 03 34/5

06/04/2010

« C’EST QUOI UN BIJOU CONTEMPORAIN ? » – SYLVIE LAMBERT

Depuis des années, Sylvie Lambert travaille dans le domaine du bijou contemporain, par la mise en place d’expositions, le suivi d’artistes, la rédaction d’articles et l’écriture d’un gros ouvrage sur la bague dans les années 2000. L’auteur du livre «La bague, parcours historique et symbolique» est actuellement engagée dans la recherche et termine une thèse de doctorat à l’université de la Sorbonne à Paris sur le bijou contemporain … Une thèse laissée en suspens il y a quelques années, un travail élaboré sous un angle complexe, en relation avec la réalité technique du bijou, une recherche approfondie sur les œuvres elles-mêmes, en particulier à travers les vitrines et au fond des réserves du Musée des Arts Décoratifs de Paris, du Victoria & Albert Museum de Londres et du Schmuckmuseum de Pforzheim. Les conservateurs lui ont ouvert toutes les portes, et Sylvie Lambert a pu étudier ces bijoux sous toutes leurs coutures !

ENTRE TECHNIQUE ET HISTOIRE DU BIJOU

C’est quoi un bijou contemporain ? Pour Sylvie Lambert, cette question renvoie immédiatement à cette autre interrogation bien plus large « Qu’est-ce qu’un bijou en général ? ». Les bijoux qu’elle nous montre semblent au premier abord bien loin de la haute joaillerie avec ses matières précieuses. Ils sont d’un autre type, ils ont été réalisés à base de soie, de polyester, de plexiglas, parfois en argent, en or, ou à travers un fossile ! Des bijoux surprenants ! Bijoux impossibles ! Bijoux importables ! Bijoux inconfortables ! Mais alors, de quoi est-il question avec ces objets ?

Dans un dictionnaire, la définition du mot «bijou» se présente comme un objet de parure dont la matière ou le travail est précieux… Pour Sylvie Lambert, cette définition est floue, et c’est bien tout le problème ! Le premier élément qui constituerait un véritable bijou serait donc la matière, et on imagine cette matière plutôt précieuse de par les métaux et les pierres. La valeur financière du bijou est donc accordée en fonction des matériaux, du coût du carat, du temps de travail effectué, et pourquoi pas de l’environnement marketing qu’il faudra développer pour vendre le bijou ! « Mais alors, comment comprendre ce collier de dents et fibres de Polynésie, ou encore ce pectoral en coquillages, graines, canines de porc, fibre et résine de Mélanésie ? » Bijoux ou pas bijoux ? Ces deux «objets d’ornement» ne peuvent exister sans un rituel précis et codé. On ne porte en effet pas ces bijoux pour se faire beau et se rendre à une soirée entre copains, on porte ces bijoux lors de cérémonies bien précises. Ils sont donc pensés et reconnus comme tels en Polynésie ou en Mélanésie… Et, ils ne sont pas constitués forcément d’or, de matières précieuses ! Ils n’ont pas d’environnement marketing ou publicitaire non plus !

Autre piste de définition, la finalité et la destination auxquelles on assigne le bijou : la parure du doigt, du bras, ou du cou. Mais alors, comment établir la différence entre un collier et une cravate ? Entre une collerette et une parure ? Un gant et une bague ? La manche d’un vêtement et un bracelet ? «Eh bien, ça ne marche plus du tout non plus ! puisque la matière n’est pas toujours précieuse, on peine dorénavant à dire qu’un collier est en métal et un vêtement en tissu !»

Autre hypothèse : est-ce que les circonstances sociales au cours desquelles on acquiert un bijou ou décide d’en porter un peuvent avoir une incidence sur sa définition ? «La bague de fiançailles que l’on acquiert le jour de ses fiançailles, l’anneau nuptial le jour de son mariage, la couronne du roi et de la reine le jour du couronnement ou, de manière plus proche de nous, les bijoux que vous avez choisi de porter ce soir, jour du vernissage de votre propre exposition, peuvent-ils nous renseigner sur ce qu’est un bijou ? » Ou encore, faut-il mentionner au contraire les circonstances où on préfère justement enlever le bijou, ne pas le porter… Les moments où on se lave les mains, prend sa douche, épluche des légumes, répare son scooter ou se glisse sous sa couette… Des moments du quotidien qui sont autant et surtout des questions d’usage !

Une définition «floue» du bijou… On n’est effectivement pas très avancé avec les notions de préciosité, de petitesse, de finalité sur le corps ou d’environnement social… Quant est-il des bijoux observés dans des rituels plus proches de nous géographiquement ? Dans la religion catholique, les ornements du pape comme la mitre ou la tiare sont portés essentiellement lors des cérémonies rituelles. En remarquant la dimension et le poids de tels ornements, on imagine bien qu’ils ne sont pas portables en permanence ! Pas vraiment confortables ! Autre concept qui se révèle donc insuffisant pour définir un bijou, celui-ci n’est pas forcément un objet confortable à porter !

En constatant toutes ces analyses, on se doit de reconnaître que le bijou ne peut être étudié que dans un cadre assez large, interdisciplinaire, mêlant bien évidemment la technique et l’histoire de l’art, mais aussi la sociologie et l’anthropologie. Comment donc y voir plus clair ? «En laissant les mots et en partant des objets eux-mêmes, on pourrait, il me semble théoriquement sortir de l’impasse. Partir au contraire de ce que les ouvrages fabriquent me semble se positionner au plus près de la réalité de leurs mécanismes. Avec le bijou, comme avec tout autre objet d’art, nous n’avons pas affaire à un problème de mots, mais d’objets, c’est-à-dire avec une diversité de matières, de fabrications (procédés, outils, gestes) qui impose tel ou tel problème à résoudre techniquement. »

Adopter une autre analyse

Il faut opter pour une autre analyse. Ne pas se contenter d’analyser à travers les vitrines des musées ou par livre interposé. Sylvie Lambert veut privilégier une véritable «archéologie du bijou contemporain !» On dit comme ça à la Sorbonne ! « Aujourd’hui, il me semble que la compréhension technique, c’est-à-dire le fait de partir des objets eux-mêmes, m’a fait d’une part sortir de la démarche historique et de l’interprétation et d’autre part comprendre plus objectivement l’enjeu véritable de ce type d’ouvrages assez surprenants» Une approche de terrain, donc, histoire de comprendre de quoi il est question avec ces objets : les matières, les assemblages, les finalités, les nouveautés en termes d’enfilage, de système d’ouverture et de fermeture, les incidences observables sur la tenue, le maintien, le port, la manipulation. L’auteur fait d’ailleurs régulièrement appel à une créatrice de bijoux pour la guider dans ce décryptage technique.

C’est aussi à travers l’observation méticuleuse, quasi-scientifique des collections des trois musées, à Paris, Londres et Pforzeim que Sylvie Lambert a pu dégager un certain nombre de problématiques ayant une incidence sur les matières utilisées, les procédés, les outils, les gestes, le tout générant des finalités esthétiques tout à fait nouvelles et intéressantes.

Une question intéressante posée dans les années 1970 par les bijoutiers de cette époque : comment fabriquer de la brillance ou de la transparence avec une matière qui n’est pas habituelle au domaine de la bijouterie ? Une bague en plexiglas percé à deux reprises pour un enfilage sur deux doigts. Une autre bague où le cristal de roche a été utilisé, non pas pour le chaton, mais en guise d’anneau !

Autres questions. Autres problématiques autour du bijou contemporain. Comment exploiter une matière naturelle, comme une graine, totalement étrangère au domaine du bijou ? Comment tirer parti d’une matière industrielle, le silicone, non habituelle à la bijouterie ? Comment expérimenter de nouvelles textures pour les métaux, par exemple, selon un polissage plus ou moins appuyé, avec des bains d’acide successifs afin d’obtenir un noircissement de la surface, avec une application d’émail à chaud ou à froid, etc…

Inventer aussi un système d’accrochage nouveau. Pour accrocher la broche présentée, on doit rapprocher le bijou du vêtement, puis le disposer à l’emplacement souhaité puis, par l’intérieur, enfoncer le cercle de caoutchouc. Ainsi «clippée» littéralement au tissu, la broche tient toute seule. Pour désolidariser l’objet du vêtement, il suffit de tirer sur le cordon de satin conçu à cet effet !

Accompagner le bijou par une manipulation particulière… Avant d’enfiler ces trois bagues, il est nécessaire de réaliser un certain nombre de gestes, prendre la boîte fermée, faire glisser les deux formes du coffret, pencher le socle, avant de libérer les bagues en argent… Même démarche avec ce collier de perles emprisonné dans la glycérine ! Pour libérer et enfiler le collier de perles emprisonné dans la glycérine agencée comme un pain de savon, il faut se laver les mains ! « Pour ces deux derniers exemples, on voit combien la manipulation prime sur l’objet final. On gagne en effet en conceptualisation des gestes à effectuer, mais on perd en originalité même du bijou : on se retrouve avec de simples anneaux d’argent ou un banal collier de perles. »

Manon van Kouswijk - pearls necklace in a soap - you get the necklace after washing hands ........ !Manon van Kouswijkcollier de perles emprisonné dans la glycérine ! Pour libérer et enfiler le collier de perles emprisonné dans la glycérine agencée comme un pain de savon, il faut se laver les mains

En effet, dans ce dernier cas, ce n’est plus le collier qui est intéressant, mais l’idée du savon de glycérine qui l’emprisonne ! Le bijou contemporain demeure donc apte à mettre en avant de nouvelles matières, toutes aussi surprenantes les unes que les autres : graines, matières industrielles, métaux, polystyrène expansé, coton, carton, fils… Ces bijoux présentent souvent une grande créativité, un design pertinent, de nouveaux états de surface, de nouvelles couleurs, des effets de teintes inédits, des dégradés inattendus, de nouvelles textures… La rupture volontaire est assumée. Les matières sont étrangères au domaine de la bijouterie, on est très loin des gestes de la tradition !

La rupture s’installe également avec les gestes et les techniques de la bijouterie, puisque les matières sont étrangères au domaine du bijou, on importe les techniques, les outils, les gestes liés à ces nouvelles matières ! On peut aussi chercher à appliquer à ces nouvelles matières les techniques tout à fait traditionnelles de la bijouterie. « Quoi qu’il en soit, toutes ces ruptures qui s’opèrent volontairement au fil de la fabrication, tous ces choix qui se font aux différentes étapes, toutes ces possibilités nouvelles offertes à la seule envie créative des bijoutiers ouvrent donc d’autant la voie à une expérimentation qui se révèle être totalement et absolument infinie. »

Quand un élément naturel ou industriel devient bijou

Le bijou contemporain, c’est probablement avant tout une pratique créative et innovante qui se traduit par une volonté d’expérimentation quasi systématique ! Un autre exemple caractéristique de ces bijoux contemporains est sûrement l’œuf de caille percé et ajusté sur du métal pour constituer une bague. Travail d’une délicatesse totale, on l’imagine, pour percer l’œuf sans le casser en mille morceaux ! «Mais percer quelque chose est en soi une technique tout à fait traditionnelle, vous en conviendrez. En fait ici, ce qui est pertinent, c’est d’avoir importé, dans le domaine du bijou, une matière qui, traditionnellement, n’en fait pas partie. D’ailleurs, on se rend vite compte, que c’est le fait d’avoir opté pour l’œuf de caille qui est intéressant ici et moins l’effet blanc craquelé produit au travers d’une forme ronde, tout compte fait, assez commune. En fait, ce qui me semble tout à fait intéressant ici pour cet objet, c’est de se dire… Bon sang mais oui…, c’est de l’œuf, c’est donc super fragile… Mais qu’est-ce que c’est osé d’avoir choisi un œuf et de l’avoir transformé en bague sans le casser ! Quel tour de force technique ! »

Gilles JONEMANN  bague oeuf
Gilles Jonemann bague oeuf de caille

Des vis en or qui relient un os de vache à une structure de métal. Cette broche qui utilise de manière originale un os animal est plutôt petite, mais elle a été rehaussée par tout un travail assez méticuleux du métal, travail qui la dote, après-coup d’un aspect finalement plutôt précieux. Mais c’est tout de même, l’importation d’un os de vache, matière vraiment peu banale pour la bijouterie, qui reste dans cette pièce, le fait plus marquant.

patricia lemaire- arche-du-temps
Patricia Lemaire – broche « arche-du-temps »

Autre bague étonnante, celle qui présente une pierre ponce retenue par une tige à une hauteur de 12,2 centimètres ! Autant dire que ce bijou n’est pas très pratique à porter ! Mais, la remarque est dérisoire, tant l’objet est surprenant, et c’est bien l’exploitation de la dimension qui est le critère le plus marquant !

Autres matières nouvelles et tout autant étonnantes : des écailles de poissons percées puis enfilées les unes à la suite des autres pour former un collier ! Un fil d’acier avec une perle d’arrêt au point stratégique de liaison, qui relie des fragments d’œuf d’émeu afin d’éviter le recours à un enfilage traditionnel. Pour résumer, une matière inhabituelle enfilée de manière inhabituelle ! Un bracelet composé de bambou et de topazes où les méthodes de la vannerie ont été transposées pour constituer la trame ! Ici, la transposition de la technique de la vannerie dans le domaine du bijou a permis la fabrication d’une structure évidée et ajourée à l’intérieur de laquelle les topazes se déplacent librement au gré des mouvements du porteur. On passe outre les techniques du sertissage !

Gilles JONEMANN collier oeuf d'emeu
Gilles Jonemann – collier oeuf d’emeu

Tina Chow Kyoto bracelet Tina Chow bamboo & crystal « Tokyo » bracelet

Quand un élément industriel devient bijou ! On découvre ici des assemblages surprenants ! Il s’agit de bois aggloméré coupé, taillé, percé, transformé en bague. Les matières sont collées les unes aux autres. Le collage est une technique d’assemblage, et avec ces matières nouvelles, comme le polystyrène expansé et les tubes chromés, cette technique permet d’obtenir un effet visuel contrasté et inhabituel, dû à la juxtaposition de matières d’origines différentes.

Anthony Roussel  - small wave ring
Anthony Roussel  – small wave ring

Eléments industriels et véritables métamorphoses de l’objet… On parle alors de «ready-made» ! Le terme est inventé par les dadaïstes, notamment Marcel Duchamp dans les années 1920 qui présente sa roue de bicyclette sur un tabouret ou son bidet, deux œuvres iconoclastes et très célèbres ! Ici, il s’agit de l’importation d’un objet déjà fabriqué dans le domaine du bijou, par exemple d’une chambre à air de brouette savamment découpée puis peinte en or ! Eléments issus de l’industrie et laissés quasiment tels quel : des goulots de bouteille enfilés les uns à la suite des autres ! Des ressorts transformés en collier et en bague ! Des pellicules photo enfilées également les unes à la suite des autres ! Une punaise qui devient une broche ! Un bouchon de lavabo qui a été moulé pour devenir une bague !

Bernhard Schobinger 1988Verena SIEBER-FUCHS- Collier 1997- pellicules photo
Bernhard Schobinger 1988
Verena Sieber-Fuchs- Collier 1997- pellicules photo

Mise en perspective

Evidemment, on peut se poser d’autres questions. Quand peut-on porter de tels bijoux ? «Avec le bijou contemporain, vous l’avez remarqué, il est nettement moins question de bague de fiançailles ou d’anneau nuptial, donc de bijoux qui mettent les acquéreurs et les porteurs dans l’état de fiancé, dans l’état de femme ou de mari. Ces bijoux se portent en revanche plus volontiers dans des occasions que l’on peut appeler de partenariat : c’est-à-dire soirées, dîners entre amis, vernissages d’exposition ; également pour aller à l’opéra, au théâtre, au cinéma… En somme, toutes ces fois où l’on n’a pas de rôle particulier à jouer» Envie de style. Envie de se différencier de son voisin également. De nouvelles perspectives sociologiques sans doute. On comprend mieux que le bijou contemporain est sans doute une grande affaire de style, ce qui explique cette multiplication de styles personnels et particuliers que l’on observe, d’une part chez les porteurs, d’autres part chez les fabricants eux-mêmes. Mais visiblement, avec ces objets expérimentaux, il semble aussi que l’on manque cruellement aujourd’hui de circonstances sociales qui en permettraient un port plus régulier : on n’est en effet pas tous les jours de la semaine de sortie, que ce soit au théâtre, à l’opéra, en soirée avec ses voisins et ses copains ou en train de visiter une exposition d’art ultra branchée.

Le bijou contemporain, c’est donc bien une problématique avant tout d’expérimentation et de rupture dans le fait de viser une originalité ou une transgression à tout prix et flirter parfois aussi avec la morale, l’exemple de ce collier en silicone tout à l’heure qui représentait les parties génitales masculines !

Cette manière d’envisager la création n’est pas strictement réservée aux bijoux, elle touche bien sûr des domaines très proches comme le vêtement et le design : «Côté vêtement, on observe exactement le même phénomène de rupture et d’expérimentation dès les années 1965 avec le couturier français Paco Rabane. Ici, il n’est plus question de fabriquer des robes avec du tissu, mais d’utiliser le métal en s’aidant d’une technique d’appareillage par anneau appartenant à la bijouterie. La trame se compose de petites surfaces de métal toutes bien similaires et assemblées par des anneaux. Il s’agit d’une robe tout en or, portée par Françoise Hardy en 1968, lors de l’une de ses prestations musicales. Vous avez remarqué le poids : 9 kilos !»

Il est tout de même important de savoir que le domaine du bijou contemporain passe quasiment inaperçu en France depuis son apparition dans les années 1960, au profit d’un style de bijoux issus de la haute joaillerie et de la bijouterie classiques. L’injuste désintérêt de la France pour les bijoux contemporains n’est heureusement pas le cas de nos voisins, Pays-Bas, Allemagne, Suisse, ou Italie exposent plus volontiers ces bijoux. «Question de culture ? Sans doute. Question d’éducation artistique ? Sans doute aussi… on peut dire que cet état de fait a pour seul effet positif de laisser ce domaine plutôt en friche, très peu exploité, sans de vraie théorie pour cerner de quoi il s’agit vraiment… » On mesure combien ce qui se fabrique pour le bijou contemporain semble définitivement tourner autour de la problématique d’une création expérimentale et inédite. On comprend d’autant mieux tout son intérêt en tant qu’œuvre d’art ! « Voici donc un bijou qui a quitté les enjeux autour de la valeur des substances et décadre les gestes traditionnels. Un bijou qui se fait donc moins investiture et plus œuvre artistique au travers d’une pleine et joyeuse expérimentation. Compte tenu de votre orientation plutôt côté métiers d’art, cette conférence avait pour seul et unique projet de vous faire découvrir toutes ces richesses qui existent autour de vous. Richesse dont vous pouvez à présent tirer parti (ou non) dans votre réflexion autour du bijou. »(conférence autour du bijou contemporain, avec Sylvie Lambert, dans le cadre du programme européen Comenius, et du projet «Quand la pierre brute devient bijou !» au LP Jean Guéhenno)

remerciements à Sylvie Lambert , et MERCI à l’équipe du journal « le Mur » du Lycée Jean Guéhenno, merci pour leur compte-rendu de conférence publié et diffusé, et que j’ai entièrement repris ici, dans le but de le diffuser encore et encore !
 
 
BOOK : Sylvie LAMBERT
« La bague,  parcours historique et symbolique »
book - la bague, parcours historique et symbolique - Sylvie lambert
 
 
  »trois musées, à Paris, Londres et Pforzeim » :
* Musée des Arts Décoratifs
107, rue de Rivoli
75001 Paris (FR)
Renseignements au 01 44 55 57 50
www.lesartsdecoratifs.fr
 
* Victoria & Albert Museum (V&A)
V&A South Kensington
Cromwell Road
London SW7 2RL (UK)
+44 (0)20 7942 2000
http://www.vam.ac.uk/index.html
 
*Schmuckmuseum  - Pforzeim
 Jahnstraße 42
im Reuchlinhaus
75173 Pforzheim (Allemagne)
Tél  +49 7231 39 2126
http://www.schmuckmuseum-pforzheim.de/flash/start.html
 

05/04/2010

EXPO ‘BIJOUX PIERRES DE MANGANESE’ – Lycée Jean Guéhenno (France) – Projet Européen

Classé dans : Europe,Exposition/Exhibition,France (FR),LP Jean Guehenno (FR),pierre / stone — bijoucontemporain @ 22:12

PROJET FRANCO-ITALIEN

Au retour du projet italien, l’équipe a taillé les pierres collectées dans la mine de manganèse, et puis, a assemblé braunite, jaspe et serpentine au métal… Une exposition de bijoux aux matériaux inédits, présentés par les terminales BMA, vernissage samedi 3 avril 2010, au lycée Jean Guéhenno (St Amand Montrond, France), à l’occasion de la journée porte ouverte.

expo manganese

 

« Les lycéens de la classe Terminale BMA en grand reportage en Italie pour une descente minéralogique dans une mine de manganèse. Un projet « Trans Europe Centre » soutenu par le Conseil Régional du Centre, dans la région de Gênes, où l’équipe prospecte les minéraux dans la mine de Gambatesa, et à Valenza avec les écoles partenaires, où chacun peut s’initier à la taille des pierres brutes collectées, dans l’idée de constituer une collection inédite de bijoux de création. » (« Le Mur » Journal des Lycéens bijoutiers)

16.gambatesa.retour centre minier

dans les mines de manganèse, en Italie

Lycée Jean Guéhenno
Rue des Sables
18200 St Amand Montrond
Tél. : 02.48.96.24.30
Fax : 02.48.96.64.86
Courriel : cliquez ici

7eme Biennale des Métiers d’Art – Saint-Amand-Montrond (France) – 23-24-25 avril 2010

La 7ème édition de la Biennale des Métiers d’Art , organisée par la ville de Saint-Amand-Montrond se déroulera les 23, 24 et 25 avril 2010, Espace Serge Vinçon, dans la Cité de l’Or et salle Aurore de 9h à 19h. L’entrée est gratuite

expo

présents à la Biennale 2010 :
Pôles Villes et Métiers d’Art :
Pôle technologique de bijouterie Mairie de Saint Amand 18
Pôle du bijou Josette RENAUX Baccarat 54

Formations :
Bijouterie – Lycée Professionnel  Jean Guehenno Saint Amand18
Métiers du verre lycée Jean Monnet Yzeure 03
Arts et techniques verre LP Dominique Labrousse Sarrebourg 57
Arts plastique, sculpture, gravure, céramique, architecture – Ecole municipale d’art Saint Amand 18

 

7ème Biennale des Métiers d’Art
Cité de l’Or - Espace Serge Vinçon et complexe  “salle Aurore”
Avenue Pelletier Doisy
18200 Saint-Amand-Montrond (France)
contact :
Département culture et tourisme
Hôtel de Ville 2 rue Philibert Audebrand 18 200 Saint-Amand-Montrond
tél : 02 48 63 83 09 /  06 26 57 14 82 / courriel : dir1@orange.fr

07/03/2010

Les Formations de la Bijouterie-Joaillerie en FRANCE

A chaque métier, sa formation. Il existe, en France et à l’étranger, de nombreuses écoles formant aux divers métiers de la Bijouterie Joaillerie.

bijoutier à son établi

Selon l’apprentissage que l’on recherche, la spécialité et l’approche artistique, mieux vaut être bien renseigné; car les écoles ont chacune leurs critères de formation.

Sur Paris par exemple, on compte 4 grandes écoles proposant des formations en bijouterie joaillerie:

les-mains-du-bijoutier-au-travail

L’école Boulle – Nicolas Flamel
Située près de Nation, au numéro 9 de la rue Pierre Bourdan, cette grande école dont la réputation n’est plus à faire est affiliée depuis peu avec le lycée professionnel de la Bijouterie Joaillerie Nicolas Flamel.
Les formations proposées vont du CAP art du bijou et du Joyau, au DMA, équivalent à Bac+2; plus précisément:

CAP Art du Bijou et du Joyau
Formation Complémentaire en Polissage
Mention Complémentaire en Joaillerie
BMA Art du Bijou et du Joyau
DMA Art du Bijou et du Joyau

L’école De la Rue du Louvre ou BJO Formation
Très cotée également, cette école respecte l’apprentissage traditionnel des joailliers d’hier et d’aujourd’hui. Elle propose une vaste gamme de formations, pour tous les métiers de la joaillerie, et s’adapte aux contraintes de chacun avec des formations en alternances, ou continue, dès la 3ème jusqu’aux formations adultes.

On peut donc passer les diplômes suivants:
CAP Art du Bijou et du Joyau
CAP Sertissage en Haute Joaillerie
CAP Bijoutier option polissage
CAP de Lapidaire
CAP des métiers de la Gravure
CAP Orfèvre
Mention Complémentaire en Joaillerie
BMA Art du Bijou et du Joyau
Stages en formation professionnelle continue

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L’AFEDAP
Ecole privée du 19 ème arrondissement, elle forme surtout à l’approche artistique du métier. Gouachés, recherches créatives, modelage, tant de matière qui développent la créativité essentielle à ce métier. On y suit également des cours de fabrication en cire et métal.

Elle forme en 2 ans au CAP art du bijou et du joyau.
Elle propose aussi des diplômes spécifiques à l’établissement: ceux de fabrication métaux précieux; bureau d’étude (design) et bijou contemporain.

L’institut Cartier
Plus particulier, cet établissement, propose, avec seulement 10 places une formation en alternance en 20 mois au sein même de leur prestigieuse enseigne. Les diplômes sont spécifiques à l’institut, et celui-ci ne s’intègre qu’après obtention du BMA art du bijou ou du CAP avec expérience professionnelle.

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Ces écoles sont celles qui proposent le plus vaste choix de formations aux métiers de la Bijouterie Joaillerie, mais il en existe d’autres, en province par exemple, dans des lycées professionnels :

Par exemple, l’Ecole de Saumur, le lycée professionnel Jean Guéhenno de Saint-Amand Montrond, le lycée professionnel de la SEPR, à Lyon, le centre de formation à la bijouterie joaillerie Armelle, à Montpellier, l‘Ecole Tane, à Ploërmel,  etc….

(informations données par le site de « made in joaillerie.fr« )

bijoutier

 

Pour plus d’informations sur les

-FORMATIONS en FRANCE : consulter la base de données de la SEMA / INMA :
SEMA INMA , Centre de ressources des métiers d’art,
Viaduc des Arts, 23, avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Tél. : 01 55 78 85 85.
info@inma-france.org

http://www.institut-metiersdart.org/

Schéma des formations aux métiers d’art (fichier pdf à décharger)

France - Formation aux métiers d'art (cf site INMA : info@inma-france.org  http://www.institut-metiersdart.org/    Schéma des formations aux métiers d’art

Lexique des diplômes et formations

Financer sa formation

 

-FORMATIONS en EUROPE : consulter le site MOVEart 
(http://www.moveart.org/fr/accueil.html)

MOVEART - http://www.moveart.org/fr/accueil.html :  Réalisé avec le soutien financier de la Commission européenne dans le cadre du programme Leonardo moveart.org est le résultat d'un projet pilote européen SMART.  Site multilingue (Anglais, Français, Italien et Portugais), facilite la recherche d'opportunités de mobilité à des fins de formation et d'insertion professionnelle dans les métiers d'art.  La base de données sur les organismes de formations en Europe concerne 160 métiers

Dans l’univers de la joaillerie, les domaines d’application sont nombreux et variés.
Pour faire de votre croquis un bijou unique, une palette de talents s’activent, avec pour même passion, cet univers du précieux.

On retrouve donc, l’éventail de métiers suivants:

Le négociant en perles et pierres précieuses

Toujours à l’écoute du client, le négociant parcours le monde à la recherche de la pierre qui nous correspond. Il sait alors reconnaître les qualités qui font les valeurs de chaque pierres, et qui nous rendront toujours notre âme d’enfant devant tant d’émerveillement!

Le Bijoutier – Joaillier

Nous y sommes. Le bijoutier joaillier est le principal maître-d’oeuvre du bijou.
De la maquette à la finition, de la bague au collier, chaque pièce prend vie entre les mains de cet artiste. Après avoir réalisé avec le client le dessin de ses rêves, le bijoutier passe à la fabrication, et le bijou prend forme sous ses doigts de fées.

Le Sertisseur

Sous la demande du Joaillier, le sertisseur donne lumière au bijou. Après avoir étudié le type de sertissage le plus adapté à la forme et l’utilité du bijou, (serti grains, clos, à clous, à griffes) le sertisseur met en place les pierres, et fait entrer lumières et couleurs sur la pièce de joaillerie.

La Polisseuse

Oui, Polisseuse, car dans ce métier, on y trouve principalement des femmes (tout comme en sertissage, il existe très peu de femmes).
Cette magicienne de l’éclat, permet au bijou de s’offrir une finalité. Il est alors poli, miroir ou brossé, et naît une seconde fois en nous offrant tout son éclat. Plus une trace d’outil, plus aucun signe d’intervention humaine, le métal lui-même agit et resplendi.
La polisseuse s’occupe également des bains de rhodiage, effectué sur les bijoux (notamment pour les pièces en or gris afin de leur donner un éclat blanc et net).

Le Graveur

Il n’est pas exclusivement ouvrier en bijouterie, mais également en horlogerie, orfèvrerie, ou en gravure héraldiste.
Le graveur orne nos bijoux, de blasons, de mots doux, ou bien encore réalise des médailles en taille directe dans des matrices.
Il travaille souvent à son compte, et dans de très petites unités.
Pour vos alliances, vous savez maintenant qui aller voir!

(sur le site de la SEMA INMA vous pouvez consulter l’Annuaire Officiel des Métiers d’Art)

21/02/2010

EXPO ‘Bijoux Européens’ – projet « Quand la pierre brute devient bijou » – Saint-Amand-Montrond – 19 janv-4 fevr 2010

 La pierre brute, objet d’étude des écoles de bijouterie européennes

affichebijouxeuropeens

Le projet «Quand la pierre brute devient bijou !» est soutenu par l’Union Européenne, à travers le programme Comenius. 8 écoles de bijouterie en Europe sont partenaires de ce projet pour engager leurs lycéens à un travail européen de prospection de minéraux ou matériaux bruts, de création de bijoux à partir de ces éléments, de rédaction de chroniques dans le journal lycéen  « Le Mur » et sur les sites web. Une exposition collective itinérante présente chaque année les recherches et les créations de ce projet.

L’exposition Bijoux européens”, itinérante à travers l’Europe, aura sa première présentation au musée de la Cité de l’Or de Saint-Amand-Montrond : vernissage le 19 janvier 2010.
Sylvie Lambert, auteur du livre “La bague, parcours historique et symbolique”,  donnera le jour du vernissage une conférence sur “La bague à travers le bijou contemporain”.

L’exposition se rendra ensuite au Portugal, en Grèce, en Italie et en Belgique.

   

Elèves du lycée professionnel Jean Guéhenno en prospection minéralogique dans la mine de manganèse de Gambatosa en Italie.
Elèves du lycée professionnel Jean Guéhenno en prospection minéralogique

Exposition Bijoux Européens 2010Du 19 janvier au 4 février 2010
Quand la pierre brute devient bijou !
Espace Serge Vinçon, Cité de l’Or
Avenue Pelletier Doisy
18200 Saint-Amand-Montrond -

 

(bijoux créés sur : http://www.le-mur.fr/bijoux_europeens/2009/expo2009.html)

20/02/2010

Projet Européen «Quand la pierre brute devient bijou !» 2009

Cet article pour exprimer toute mon admiration -et mon encouragement!- à ces jeunes et à leurs créations qui sont « notre futur » ! :-)

EXPO - Bijoux Européens - afficheEXPO - bijoux europeen affiche 3EXPO - bijoux europeen affiche 4 - bijoux de marbre

Le projet « Quand la pierre brute devient bijou ! » est soutenu par l’Union Européenne, à travers le programme Comenius. 8 écoles de bijouterie en Europe sont partenaires de ce projet pour engager leurs lycéens à un travail européen de prospection de minéraux ou matériaux bruts, de création de bijoux à partir de ces éléments, de rédaction de chroniques dans le journal lycéen Le Mur et sur les sites web. Une exposition collective itinérante présente chaque année les recherches et les créations de ce projet.

L’exposition est itinérante à travers l’Europe, et la première présentation a lieu au musée de la Cité de l’Or de Saint-Amand Montrond. Les pièces seront ensuite exposées en Belgique (Namur et Anvers, Février 2009), au Portugal (Porto, mars 2009), en Slovaquie (Kremnica, avril 2009), en Lettonie (Liepaja, mai 2009) et en Grèce (Thessalonique, juin 2009).

Pour la création de ces bijoux, les lycéens de chaque école ont prospecté des matériaux bruts dans leur propre pays : 
Les lycéens français ont travaillé sur des silex prospectés lors d’une expédition minéralogique en canoë sur des îles au bord de la Loire.
Les lycéens belges d’Anvers ont travaillé sur des diamants bruts, et ceux de Namur sont allés dans une mine de marbre noir à Mazy en Wallonie.
Les lycéens du Portugal ont travaillé sur l’ardoise prospectée dans la Serra de Valongo,
ceux d’Italie dans les carrières d’ardoise de Gênes.
Les lycéens de Lettonie ont ramassé des morceaux d’ambre sur les plages de la mer baltique,
ceux de Slovaquie ont travaillé sur des quartz recherchés dans leur région de Kremnica.
Les lycéens grecs de Thessalonique ont prospecté des morceaux de marbre blanc sur les sites de Kavala et Thassos.

8 écoles partenaires du projet en Europe :

Belgique
* SIHA – Stedelijk Instituut voor Handel en Ambachten  -  Anvers

* IATA – Institut des Arts, Techniques et Artisanats  -  Namur
France
* Lycée professionnel Jean Guéhenno  -  St-Amand Montrond

Italie
* Istituto Benvenuto Cellini   - Valenza

Portugal
*Escola Secundaria Soares dos Reis  -  Porto

Grèce
* Mokume Institute  -  Thessalonique

Lettonie
* Liepajas Lietiskas Makslas Koledza  -  Liépaja

Slovaquie
* Škola Uzitkoveho Výtvarnictva  -  Kremnica

** pour les ECOLES en EUROPE, consulter le site  http://www.moveart.org/ **

oeuvres présentées sur  :  http://www.le-mur.fr/bijoux_europeens/2009/expo2009.html

Belgique - namur - IATA - Institut des Arts, Techniques & Artisanat - Charlotte Clavie  Lycée Guéhenno  St Amand Montrond - Jean Madeline GRECE - MOKUME Institute - Thessalonique- Vagia Kefalogianni

Belgique – Namur – IATA Institut des Arts, Techniques & Artisanat – Charlotte Clavie – collier
France – St Amand Montrond  – Lycée Guéhenno  – Jean Madeline - bague (?)
Grèce  - Thessalonique – MOKUME Institute – Vagia Kefalogianni – pendentif

 lettonie - Liepajas Lietiskas Makslas Koledza - (ambre) - Katrina BitereEXPO - bijoux europeen- lettonie - Liepajas Lietiskas Makslas Koledza - (ambre) - Kristaps Biters lettonie - Liepajas Lietiskas Makslas Koledza - (ambre) - Marta Balode

Lettonie -Liépaja -  Liepajas Lietiskas Makslas Koledza – Katrina Bitere (bague – ambre)
Lettonie -Liépaja -  Liepajas Lietiskas Makslas Koledza – Kristaps Biters (bague – ambre)
Lettonie -Liépaja -  Liepajas Lietiskas Makslas Koledza – Marta Balode (collier – ambre)

 slovaquie - Škola Uzitkoveho Výtvarnictva - Alica Mlynarcikovà ITALIE - Istituto Benvenuto Cellini - Valenza - Alexandru Fatu Bogdan PORTO - Escola Secundaria Soares dos Reis - Sara Sousa

Slovaquie – Kremnica – Škola Uzitkoveho Výtvarnictva – Alica Mlynarcikovà – bague
Italie - Valenza -Istituto Benvenuto Cellini -  Alexandru Fatu Bogdan - collier
Portugal – Porto – Escola Secundaria Soares dos Reis – Sara Sousa - bracelet

 

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